Hallucination : Perception sans objet à percevoir. Le sujet halluciné est persuadé de la réalité de l'objet de sa perception. Lorsque cette perception est moins intense et que le sujet réalise que l'objet de sa perception est inexistant, on parle d'hallucinose. L'hallucinose est fréquente dans certaines intoxications ou lors de sevrages. L'hallucination et l'hallucinose peuvent revêtir toutes les variétés sensorielles : auditive, visuelle, olfactive, gustative, cenesthésique, ou être multisensorielles. L'hallucination constitue l'un des mécanismes principaux au début d'un état délirant à côté de l'interprétation, de l'intuition, et, de l'imagination.
Chez l'enfant, Henri Ey considérait que leur imagination était telle qu'on ne pouvait prouver l'existence d'hallucinations. Toujours chez l'enfant, les hallucinations auditives sont les plus fréquentes. Elles sont accompagnées d'hallucinations d'autres modalités sensorielles dans 85% des cas. Les hallucinations visuelles sont quasiment toujours (99%) accompagnées d'hallucinations d'autres modalités sensorielles. Elles marquent un degré de sévérité plus élevé, comme l'association à des hallucinations somatotactiles et olfactives.(Jardri R. "The neuroscience of hallucinations, NY:Springer;2013,P203-229)

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Handicap : Selon la loi du 3 février 2005, "toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société, subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou de plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant". Cette notion de handicap est opposée pour des motifs législatifs et surtout financiers à la variabilité dans le temps et la durée ainsi qu'au niveau de l'intensité. Cette variabilité importante caractèrise pourtant toute l'évolutivité de la pathologie mentale. Elle est dans ce sens, et, paradoxalement aux bons sentiments qui l'a portée jusqu'au parlement, une loi inique car si le sujet retrouve une partie de sa santé il perd ses droits à la compensation. N'ayant aucun instrument de mesure scientifique hormis ceux bien fragiles de la co-subjectivité du psychiatre éclairé et de son patient sincère, elle est de plus, en matière mentale, particulièrement discutable ...

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Hyperosmie : Symptôme qui consiste en l'augmentation des capacités de l'odorat. On retrouve ce symptôme dans certaines tumeurs du lobe olfactif, mais aussi dans l'autisme (où le flairage des objets est fréquent) et la schizophrénie ...

