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Les Premiers Contacts avec un Centre MédicoPsychologique

 

  • Les "Centres Médico-Psychologique Infanto-Juvénile " (CMPIJ) ou Centres Médico-Psychologique pour bébés, enfants et adolescents (CMPEA) sont donc les points stratégiques des services hospitaliers publiques (ou des services privés participant au service publique de psychiatrie). Les Centres Médico-Psychologique sont tous rattachès administrativement à un Hôpital général ou à un Hôpital Spécialisé (appelé établissement public de Santé Mentale - E.P.S.M.). Ils recoivent les enfants de 0 à 16 ans, sans paiement direct car le prix moyen des consultations, évalué à 50 € en 2008, serait trop discriminant et nécessiterait en plus une gestion financière.
    Si vous cherchez un lieu de consultation "psy" pour votre enfant dans le dèpartement du Nord, vous pouvez utiliser l'annuaire du site. Il est là pour vous faciliter la tâche. Si les coordonnées indiquées étaient inexactes, veuillez nous le faire savoir.

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  •   D'autres lieux de consultation pédopsy d'origine associative (Decroly, Binet, ...) sont représentés par les Centres médico-psycho-pédagogiques : ils recoivent les enfants de 3 à 20 ans avec une prise en charge financière forfaitaire de la sécurité sociale. ils font suite aux centres d'action médico-sociale précoce où la prise en charge va de 0 à 6ans.

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  •   Pour obtenir une consultation, Il suffit de prendre contact par téléphone avec le CMPIJ desservant le secteur de son lieu d'habitation. Il est également possible de prendre contact avec un autre lieu selon sa convenance (en raison par exemple de la proximité de son lieu de travail ou de celle de l'établissement scolaire fréquenté). Une date de rendez-vous vous sera proposée, selon l'urgence de la situation et les possibilités d'accueil, dans les semaines ou les mois qui suivent votre appel. Selon les lieux et les symptomes de l'enfant, on vous proposera la première consultation soit avec le pédopsychiatre, soit avec un psychologue, soit avec une infirmière, soit avec une assitante sociale . Cette possibilité de choix risque de disparaître en raison de la rigidification actuellement croissante des administrations et surtout des tutelles Hospitalières qui réclament à la fois que soit posé un diagnostic de pathologie mentale et qui ne reconnaissent pas les psychologues comme compétents légalement pour le poser. Les administrations Judiciaires ont une position radicalement opposée puisqu'elles reconnaissent tout aussi bien les psychologues cliniciens et les psychiatres en qualité d'Experts de la psychopathologie auprès des tribunaux !

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  • En raison de l'épidémie de Coronavirus, les consultations sont réalisées essentiellement par voie téléphonique. Les urgences et les hospitalisations restent toujours effectuées à partir des CMPIJ.

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  •   Depuis l'arrêté du 29 juin 2006, tout usager des établissement de soins pour la santé mentale devrait pouvoir bénéficier d'un diagnostic médical basé sur la Classification Internationale (C.I.M. X, est-ce un requiem pour notre Classification française ? ). Il ne serait donc plus possible de solliciter directement un psychologue et vous devriez être reçu par un (pédo-) psychiatre ... Lors des premières consultations, Il est indispensable que les parents puissent parler de l'histoire de l'enfant et de celle de sa famille et de celle de ses symptômes et de ses maladies. Il n'y a pas ni de durée fixe ni de fréquence absolue des consultations ou des thérapies selon les symptômes présentés par l'enfant et selon sa personnalité. Auparavant la thérapie prédominante était la psychanalyse d'inspiration freudienne et les consultations avaient lieu au moins deux fois par semaine pendant plusieurs années. Actuellement, les thérapies brèves permettent assez souvent d'apporter un net soulagement en quelques consultations, parfois avec un appoint médicamenteux. Le divan d'analyse n'est jamais utilisé chez l'enfant. Parfois également, une consultation pour un bébé, un enfant, un adolescent mettra en relation ses symptômes avec une souffrance parentale ou conjugale qui pourra trouver sa propre solution. L'enfant n'est pas contraint de parler avec le psychiatre. Il y est certes invité mais par tous les modes d'expression possibles (jeux, dessins, ...). Plus les soins sont précoces et plus les chances de succès des thérapies sont importants , il faut donc éviter d'attendre trop. Si les consultations des CMPIJ sont "gratuites", il faudra néanmoins vous impliquer personnellement pour les transports ou recourir après les premières consultations à vos proches (souvent les grands-parents), car ces structures travaillent pendant les heures de bureau.

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  •   Pour les enfants, les consultations (il s'agit de soins) s'effectuent toujours à la demande et avec l'accord (au moins tacite) des deux parents. Les institutions (Ecoles, Collèges, Lycées,Instituts, Etablissements du Conseil Départemental) ne peuvent s'y adresser qu'avec l'accord des parents. Les gardiens de l'enfant en l'absence de délégation de l'autorité parentale ne peuvent solliciter seuls les soins.

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Avis du Conseil de l'Ordre sur les soins aux mineurs de février 2002